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Les cancers gynécologiques constituent un ensemble de tumeurs malignes touchant l’utérus, le col de l’utérus, les ovaires, les trompes, le vagin ou la vulve. En France, il s’agit d’un enjeu majeur de santé publique en raison de leur incidence et de leurs conséquences. Grâce aux progrès de la recherche, à l’amélioration des prises en charge et à la mise en œuvre de programmes de dépistage et de vaccination, de nombreux cas peuvent être détectés tôt, voire évités.
Cet article propose un panorama des cancers gynécologiques, col de l’utérus, de l’ovaire et de l’endomètre, en présentant leurs facteurs de risque, les modalités de dépistage et de prévention, les principes de diagnostic et de traitement, ainsi que les recommandations françaises.
Le cancer du col de l’utérus (CCU) est lié dans la quasi-totalité des cas à une infection persistante par un virus à papillome humain (HPV).
Le cancer de l’ovaire est une tumeur moins fréquente mais particulièrement grave du fait de son diagnostic souvent tardif.
Le cancer de l’endomètre est le plus fréquent des cancers de l’utérus. Il survient majoritairement après la ménopause.
De nombreux facteurs de risque sont identifiés pour ces cancers gynécologiques. Parmi eux : surpoids ou obésité, diabète, antécédents de dysplasies cervicales, infections à HPV, ménopause tardive, exposition hormonale prolongée, voire antécédents familiaux pour certains cancers (ex. mutation BRCA pour l’ovaire).
En matière de prévention :
Les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) précisent que :
À l’heure actuelle, il n’existe pas de dépistage organisé de masse pour le cancer de l’ovaire ou le cancer de l’endomètre. Leur diagnostic repose donc sur la vigilance clinique et la réalisation d’examens en cas de symptômes ou de facteurs de risque.
Pour certains cancers à haut risque ou stades avancés, les recommandations françaises insistent sur la prise en charge dans des centres experts et sur la qualité de la chirurgie.
Pour le cancer de l’endomètre, une classification moléculaire (mutation POLE, altération p53, etc.) permet d’adapter le traitement.
Les cancers gynécologiques constituent un ensemble hétérogène mais d’importance pour la santé des femmes. Grâce aux progrès en matière de prévention, de dépistage, de diagnostic et de traitement, les perspectives se sont améliorées. Cependant, une mobilisation continue, tant sur l’éducation à la santé, la couverture vaccinale, l’accès au dépistage et la prise en charge experte, reste indispensable.
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