Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), aussi appelé syndrome de Stein-Leventhal, est une affection hormonale complexe qui touche entre 5 et 20 % des femmes en âge de procréer. Le SOPK, c’est quoi exactement ? Il s'agit d'un dérèglement hormonal qui entraîne des troubles de l'ovulation et peut avoir des répercussions sur la fertilité, la peau, le poids, la pilosité, et même l’humeur.
Le SOPK a été identifié pour la première fois en 1935 par les docteurs Irvin Stein et Michael Leventhal. À l'époque, les ovaires des patientes paraissaient "bosselés" à l'exploration chirurgicale, ce qui a conduit à une confusion avec des kystes. Plus tard, on a compris qu'il s'agissait de follicules immatures qui n'arrivaient pas à maturité.
Le SOPK syndrome des ovaires polykystiques est donc une pathologie hormonale qui provoque une surproduction d'hormones androgènes (comme la testostérone) par les ovaires. Ce déséquilibre hormonal perturbe l'ovulation et engendre une série de symptômes plus ou moins invalidants.
La cause exacte du SOPK reste inconnue, mais des facteurs génétiques et environnementaux sont suspectés. Certains chercheurs évoquent le rôle des perturbateurs endocriniens, tandis que d'autres mettent en avant une prédisposition héréditaire. Une chose est sûre : le "SOPK maladie" est plutôt un syndrôme multifactoriel.
Les symptômes du SOPK peuvent varier d'une femme à l'autre, allant de légers à très invalidants. Voici les 10 signes les plus fréquents à connaître :
Le diagnostic du SOPK repose sur les critères de Rotterdam (2003). Il suffit que 2 des 3 critères suivants soient réunis pour poser un diagnostic :
Le diagnostic est posé par un gynécologue ou un endocrinologue, en croisant les données cliniques, biologiques et radiologiques.
Le SOPK peut apparaître dès l’adolescence, mais passe souvent inaperçu à ce moment-là. Des signes comme l’acné, la pilosité excessive ou les cycles irréguliers sont fréquemment attribués à la puberté. Beaucoup de jeunes filles se voient prescrire une pilule contraceptive qui masque les symptômes. Le diagnostic du SOPK est alors souvent posé plus tard, généralement lorsque la femme essaie de concevoir.
Il n'existe pas de traitement curatif du SOPK à ce jour. La prise en charge repose sur les symptômes prédominants et les objectifs de la patiente (perte de poids, grossesse, réduction de la pilosité, etc.).
Le syndrome des ovaires polykystiques a un impact à la fois physique et psychologique. Entre l’infertilité, les difficultés de perte de poids, les problèmes de peau et de pilosité, les patientes peuvent souffrir d’une altération de l’estime de soi.
Il est essentiel d’adopter une approche pluridisciplinaire : consultation de spécialistes, accompagnement nutritionnel, soutien psychologique et communautés d’entraide.
Sources :
1. https://asso-sopk.com/
2. https://www.sopkeurope.org/
3. https://www.ameli.fr/
4. https://www.anses.fr/
5. https://www.inserm.fr/
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