Une consultation gynécologique annuelle permet de faire de la prévention, de repérer tôt des problèmes (infections, troubles hormonaux, cancers gynécologiques et du sein) et d’adapter ta contraception ou ton suivi à ton âge et à tes projets.
Le frottis (ou test de dépistage du col) sert spécifiquement à repérer très tôt des lésions dues au papillomavirus (HPV) avant qu’elles n’évoluent en cancer du col.
Si tu cherches une réponse rapide à ce propos, envoie un message à des soignants sur l'application Gynger.
Pourquoi une consultation annuelle ?
- Faire le point sur ta santé gynécologique globale : règles, douleurs pelviennes, pertes, sécheresse, troubles de la libido, douleurs aux rapports, etc. C’est aussi le moment idéal pour parler endométriose, SOPK, fibromes, ménopause ou tout autre symptôme qui t’interpelle.
- Adapter contraception et projets de grossesse : renouveler ou changer de contraception, discuter fertilité, désir de grossesse, suivi de grossesse ou, plus tard, périménopause et ménopause.
- Dépister précocement : un examen clinique (sein, abdomen, vulve, vagin, col) peut repérer des anomalies avant qu’elles ne donnent des symptômes importants, ce qui permet des traitements plus simples et plus efficaces.
- Prévenir et dépister les IST : selon ta vie sexuelle, le/la gynécologue peut proposer des tests (chlamydia, gonorrhée, VIH, hépatites, syphilis, etc.) et répondre à toutes les questions sur la sexualité en toute confidentialité.
En pratique, une fois par an est un bon repère pour la majorité des femmes en bonne santé, même si la fréquence exacte doit être adaptée au contexte (antécédents, symptômes, âge).
Pourquoi réaliser son frottis ?
- Dépister les lésions liées au HPV : le frottis prélève quelques cellules au niveau du col de l’utérus pour vérifier si elles sont normales ou présentent des anomalies liées au papillomavirus. Beaucoup de ces lésions sont précancéreuses et totalement silencieuses.
- Prévenir le cancer du col : l’objectif n’est pas de “chercher un cancer”, mais de trouver des changements cellulaires bien avant ce stade, afin de les surveiller ou de les traiter localement (conisation, par exemple) et ainsi éviter qu’un cancer n’apparaisse plusieurs années plus tard.
- Adapter le rythme de suivi : selon le résultat (normal, infection HPV, lésions de bas ou haut grade), le/la gynécologue décide du délai avant le prochain frottis ou d’examens complémentaires (colposcopie, biopsie).
Un doute sur un résultat ou sur la réalisation de ton frottis ? envoie un(e) sage-femme ou un(e) gynécologue sur l'application Gynger.
A quel rythme réaliser son frottis ?
Le rythme recommandé est le suivant :
De 25 à 29 ans :
- 2 frottis (examen cytologique) à 1 an d’intervalle.
- Si les 2 sont normaux, puis un frottis tous les 3 ans ensuite.
De 30 à 65 ans :
- Dépistage par test HPV sur prélèvement cervico‑utérin (toujours via un “frottis”).
- Si le test HPV est négatif, le dépistage est à tous les 5 ans.
Arrêt du dépistage :
- Vers 65 ans, si les derniers examens (généralement les 2 ou 3 derniers) sont normaux et qu’il n’y a pas de facteur de risque particulier.
En cas d’antécédents de lésions du col, d’infection HPV persistante, d’immunodépression ou de résultat anormal, le rythme est rapproché et défini au cas par cas par le/la gynécologue ou la sage‑femme.
Source :
1) https://perinee-bien-aime.fr/
2) https://www.bretagne.ars.sante.fr/